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Nos métiers d’antan : le Journalier

  • Bérénice Tarcher
  • 24 juin
  • 2 min de lecture

🧺👨‍🌾

Parmi les métiers les plus précaires et répandus de l’Ancien Régime jusqu’au début du XXe siècle, on trouve celui de journalier : un travailleur payé… à la journée.


Journaliers aux champs

💡 Son rôle ?

Exécuter des tâches physiques ou agricoles sans contrat fixe, en étant embauché au jour le jour par des exploitants, artisans ou propriétaires. Il pouvait aussi bien moissonner, transporter des matériaux, balayer une rue ou réparer une toiture. Une main-d’œuvre bon marché et corvéable à merci.


Un métier instable mais indispensable

✔️ Le journalier ne possédait ni terres, ni outils, et n’était rattaché à aucun employeur régulier.

✔️ Il se rendait souvent chaque matin sur une place de village ou à l’entrée d’un chantier en espérant être choisi pour une journée de labeur.

✔️ Ce statut concernait aussi bien des hommes que des femmes, dans les campagnes comme en ville.

✔️ Leur condition de vie était fragile, exposée au chômage saisonnier, aux intempéries et aux abus de certains employeurs.

✔️ Ce métier est un prédécesseur des formes modernes de précarité professionnelle (intérim, freelance sans contrat…).


Ombres laborieuses de l’histoire sociale

Si le journalier a peu laissé de traces dans les livres, il a pourtant tenu à bout de bras les chantiers, les champs, les rues et les villes. J'ai d'ailleurs une pensée toute particulière car une grande partie de mes ancêtres étaient journalier. Petit hommage à eux et cette société d'un autre temps !


📍 Envie de découvrir d’autres métiers oubliés ?


À très vite pour un autre plongeon dans l’histoire sociale ! ✨

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