Nos métiers d’antan : le Chasse-Coquins
- Bérénice Tarcher
- 5 juin
- 2 min de lecture
Certains métiers anciens avaient des noms qui prêtent à sourire… et des fonctions beaucoup moins amusantes ! Aujourd’hui, partons à la découverte d’un métier nocturne, moralisateur et très officiel : le chasse-coquins.
💡 Son rôle ? Patrouiller les rues la nuit pour traquer les couples illégitimes, les promeneurs suspects et toute personne « déviante » selon les règles de l’époque. Un croisement entre police des mœurs, veilleur de nuit et censeur public.
Les coulisses d’un métier de la nuit (et du soupçon) :
✔️ Le chasse-coquins était actif dans les villes françaises du Moyen Âge jusqu’au XVIIIe siècle, notamment à Paris.
✔️ Sa mission ? Surveiller la voie publique la nuit, en particulier les rues mal famées, ruelles sombres, jardins publics et abords des églises.
✔️ Il devait repérer les amoureux non mariés, dissoudre les rassemblements nocturnes suspects, dénoncer les prostituées, ou encore faire évacuer les lieux "inconvenants".
✔️ Il agissait souvent en binôme avec un veilleur ou un guet, muni d’une lanterne et parfois d’un bâton, dans un climat mêlé de peur et de jugement social.
✔️ Ce métier disparaît peu à peu à la Révolution, avec la réorganisation des forces de l’ordre et le recul des pratiques moralisatrices institutionnalisées.
👀 Un métier entre ordre public et ordre moral
Le chasse-coquins, c’était un gardien de la vertu urbaine, mais aussi un instrument de contrôle social. Sa mission ? Protéger les « bonnes mœurs »… au détriment de la liberté privée.
Alors… si vous aviez vécu au XVIIIe siècle, auriez-vous osé sortir en douce après minuit ? 😏
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À très bientôt pour d’autres anecdotes historiques ! ✨
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