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Nos métiers d’antan : les Demoiselles du Téléphone

  • Bérénice Tarcher
  • 10 juin
  • 2 min de lecture

Avant les standards automatiques, les IA et les téléphones portables, une voix douce et vive était la clé de nos communications : celle de la demoiselle du téléphone, aussi appelée « téléphoniste » ou « opératrice de standard ».


Demoiselles du téléphone

💡 Son rôle ?

Mettre en relation les appelants à une époque où rien n’était automatique ! Elle assurait manuellement la connexion entre deux correspondants en branchant les bons câbles sur un tableau.








📞 Un métier de patience, de précision… et de fil !

✔️ Apparue à la fin du XIXe siècle avec le développement du téléphone, la demoiselle du téléphone connectait manuellement les appels grâce à un tableau à fiches et prises.

✔️ En quelques secondes, elle devait reconnaître la voix de l’interlocuteur, localiser son correspondant, et établir la connexion en branchant les bons câbles.

✔️ Ces femmes devaient faire preuve de courtoisie impeccable, de rapidité d’exécution, et surtout de discrétion absolue, car elles pouvaient entendre les conversations !

✔️ C’était un travail très féminin, réservé principalement aux jeunes filles, souvent célibataires, bien éduquées, et à la voix agréable.

✔️ Le métier atteint son apogée dans l’entre-deux-guerres, avant de décliner à partir des années 1970 avec l’arrivée des centraux automatiques, puis de la téléphonie numérique.


La voix derrière le fil

Plus qu’un simple métier, la demoiselle du téléphone représentait l’élégance discrète de la modernité en marche. Derrière chaque appel, il y avait une main agile, une oreille attentive, et une rigueur de tous les instants.

Aujourd’hui, ce métier s’est éteint, mais il a jeté les bases des métiers de la communication, du service client et de la relation à distance.


📍 Curieux de découvrir d’autres métiers oubliés ?

🌍 Mon site : berenicetarcher.com


À très vite pour une autre plongée dans l’histoire ! ✨

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