Nos métiers d’antan : le Lécheur de timbre
- Bérénice Tarcher
- 17 juin
- 1 min de lecture
Avant les timbres autocollants, coller une enveloppe était un geste… gustatif. Eh oui, il a un temps existé un métier peu connu et plutôt insolite : lécheur de timbre !

💡 Son rôle ?
Utiliser sa langue pour humidifier des centaines, voire des milliers de timbres par jour, dans des maisons d’édition, des services postaux ou des imprimeries. Un poste répétitif, parfois ingrat, à la frontière du manuel et de l’absurde. La langue comme outil de travail !
📬 Quand le goût du travail devient littéral…
✔️ Ce métier s’est surtout développé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, à une époque où l’essor de la correspondance demandait une production massive de courriers.
✔️ Dans les grandes maisons d’édition, on engageait parfois des lécheurs à la journée pour préparer des campagnes de publipostage.
✔️ Le poste demandait de la rapidité, une certaine précision… et une bonne hydratation !✔️ Certains rapportent même des irritations de la langue ou des intoxications légères, dues à la colle utilisée sur les timbres.
😅 Un métier à la saveur unique…
Insolite, répétitif, et franchement pas glamour, le métier de lécheur de timbre est un bel exemple des petits boulots méconnus qui ont pourtant participé à la grande machine administrative et commerciale de leur temps.
Aujourd’hui, il fait sourire… mais on ne colle plus nos timbres de la même manière !
📍 Envie de découvrir d’autres métiers oubliés ?
📧 Contact : berenice.tarcher@gmail.com
🌍 Site : berenicetarcher.com
À bientôt pour un autre plongeon historique ! ✨
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