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Nos métiers d’antan : Tripotier

  • Bérénice Tarcher
  • 29 juil.
  • 2 min de lecture

✒️ Une plongée dans l’histoire des métiers oubliés… et parfois louches.


📍Aujourd’hui, direction les arrière-salles enfumées des villes d’Ancien Régime, là où l’on misait gros, buvait sec et discutait fort : bienvenue dans le royaume des tripotiers.

Tricheur à l'as de carreau, Georges de la Tour, XVIIe siècle
💼 Le métier ?

Le tripotier était le tenancier d’un tripot, c’est-à-dire une maison de jeux, souvent clandestine, où se côtoyaient cartes, dés, paris… et parfois combines douteuses. Il gérait l’établissement, accueillait les joueurs, organisait les parties, et bien sûr… s’assurait que la maison y gagne.


💡 Son rôle ?
  • Il organisait les jeux et veillait à leur bon déroulement (et à leurs profits).

  • Il servait souvent à boire pour délier les langues et faire sauter les inhibitions.

  • Il connaissait les bons clients et les joueurs à surveiller.

  • Il gérait aussi les problèmes… discrètement, loin des regards officiels.

  • Il devait jongler avec la loi, qui interdisait ou taxait fortement ces lieux.


Entre ombre et notoriété

Mal vus des autorités mais adorés de certains habitués, les tripotiers évoluaient à la frontière entre l’économie de la nuit et la petite délinquance.Certains tripots sont devenus célèbres, fréquentés par des artistes, des politiciens ou des aristocrates incognitos…


😏 Un peu canaille, beaucoup rusé, souvent toléré…

Le tripotier incarne une facette méconnue de la vie urbaine ancienne : un mélange de sociabilité, de vice et de stratégie. Il faut dire que dans une époque où les distractions étaient rares, un bon tripot pouvait être le lieu où tout se passait.

🃏 Une petite partie de cartes pour le fun ou une descente de police bien sentie… voilà le quotidien imprévisible du tripotier.


📌 Pour en découvrir d’autres :

À très vite pour la suite de la série "Nos métiers d’antan" !

— Bérénice Tarcher ✨

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