Nos métiers d’antan : le Saigneur
- Bérénice Tarcher
- 8 juil.
- 1 min de lecture
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Avant la médecine moderne et les antibiotiques, on pensait que beaucoup de maladies étaient dues à un excès de sang. La solution ? Faire couler ce sang... et c’est là qu’intervenait le saigneur, ou "sanglueur".
💡 Son rôle ?
Pratiquer des saignées sur les patients, pour soulager douleurs, fièvres, inflammations, ou même... chasser les "mauvaises humeurs" du corps. Un métier à la frontière entre le soin et la superstition.
Une pratique médicale devenue controversée
✔️ Le saigneur incisions bras, jambes ou tempes à l’aide d’un lancet, ou utilisait des sangsues pour aspirer le sang lentement.
✔️ Il pouvait intervenir chez les particuliers, à la cour, ou dans les hôpitaux.
✔️ Son rôle était parfois assuré par les barbiers-chirurgiens, multitâches : coiffure, chirurgie, extraction de dents et saignées !
✔️ La pratique s’est perpétuée jusqu’au XIXe siècle… parfois avec des effets tragiques pour les malades.
Un métier symbole d’une médecine empirique
Le saigneur est l’incarnation d’un temps où l’on soignait par le vide : enlever du sang, plutôt que comprendre la cause réelle des symptômes. Il témoigne de l’évolution des savoirs, entre traditions, croyances et tâtonnements.
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À très bientôt pour d'autres récits curieux du passé ! ✨
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