Nos métiers d’antan : Bourreau
- Bérénice Tarcher
- 19 août
- 1 min de lecture
📍 Aujourd’hui, cap sur un métier aussi redouté qu’incontournable dans l’Europe d’Ancien Régime : celui du bourreau.
💼 Le métier ?
Le bourreau, ou « exécuteur des hautes œuvres », était chargé d’appliquer les peines capitales et châtiments corporels décidés par la justice : pendaisons, décapitations, roue, bûcher… mais aussi mutilations, marquages au fer et autres supplices. Souvent craint, parfois haï, il était pourtant indispensable à l’ordre public.

💡 Son rôle ?
Exécuter les sentences de mort ou de torture ordonnées par les tribunaux.
Parfois participer aux enquêtes, en utilisant la torture judiciaire pour obtenir des aveux.
Entretenir ses outils (épées, cordes, potences…) et former ses assistants.
Toucher des droits et taxes, notamment pour chaque exécution ou acte public.
Assumer des fonctions marginales comme l’élimination de cadavres ou d’animaux nuisibles.
Un poste à la fois infâme et lucratif
Être bourreau, c’était porter une marque d’infamie sociale : il vivait souvent à l’écart, ses enfants avaient du mal à se marier, et ses contacts avec le reste de la population étaient limités.Mais ce poste était bien payé, parfois héréditaire, et conférait un certain pouvoir, car tout le monde le craignait.
⚔️ Figure de l’ordre ou symbole d’horreur ?
Le bourreau était le bras armé de la justice. On le craignait, on l’évitait, mais on le respectait aussi pour sa maîtrise — car une exécution ratée pouvait déclencher des émeutes. Il incarne le côté sombre et spectaculaire de la justice d’autrefois.
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— Bérénice Tarcher ✨
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