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Nos métiers d’antan : Porteur de contrainte

  • Bérénice Tarcher
  • il y a 2 jours
  • 1 min de lecture

📍 Dans les rues de l’Ancien Régime, un pas qu’on n’aimait pas entendre frapper à sa porte...

Porteur de contrainte

⚖️ Le porteur de contrainte n’était pas un marchand, ni un colporteur. Il venait sans panier, mais avec un document redouté : la contrainte, c’est-à-dire l’ordre officiel de payer une somme due au roi, à l’administration… ou parfois au seigneur local.


💰 Ce métier, apparu dès le XVIIᵉ siècle, était celui des messagers de la justice fiscale. Le porteur de contrainte remettait aux contribuables en retard l’acte les sommant de s’acquitter de leurs impôts ou amendes sous peine de saisie. Autant dire qu’il n’était pas accueilli avec des fleurs !Son arrivée dans un village suffisait souvent à faire fermer les volets et fuir les plus endettés…


📜 On le reconnaissait à sa bourse, ses registres, et parfois son insigne, attestant de son autorité. Mais le métier était dangereux : nombreux furent pris à partie, insultés ou même menacés. Il fallait être ferme, discret et courageux pour exercer cette fonction, entre la justice, la peur et la nécessité.


👣 Aujourd’hui, le porteur de contrainte a disparu, remplacé par d’autres formes de recouvrement administratif, mais il reste le symbole d’une société où l’impôt se vivait encore au pas de la porte, dans le face-à-face direct entre l’État et ses sujets.


📸 Un métier oublié, mais essentiel pour comprendre la vie quotidienne et les tensions sociales d’autrefois.

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